Dernière modification effectuée le 7 octobre 2023
Si vous êtes entrepreneur, vous pouvez facilement investir et acquérir de nouveaux biens. Dans le même temps, il est possible de procéder à une répartition des droits sur le bien entre l’usufruit et la nue-propriété. L’un des principaux avantages de cette stratégie est que cette période d’acquisition s’accompagne souvent d’une baisse de prix.
Un ami m’a raconté comment il avait investi dans des actions de SCPI en usufruitier, générant des gains financiers sans se préoccuper de la gestion locale. Cette histoire m’a vraiment intrigué et m’a incité à en savoir plus. Le contenu que vous lisez en ce moment est alors le résultat de mes recherches.
Outre les avantages financiers, l’investissement en nue-propriété peut avoir un impact fiscal positif en réduisant vos taxes foncières et autres impôts sur le revenu. Mais comment fonctionne précisément cette opération ? Quels sont les meilleurs moyens pour sélectionner un bien en nue-propriété ? Autant de questions auxquelles je répondrai ici.
Préparez-vous donc à explorer sur ce marché immobilier qui pourrait constituer un atout majeur dans votre portefeuille d’investissement, que ce soit pour votre avenir financier ou dans le cadre de votre succession.
La nue-propriété : c’est quoi exactement ?
Tout d’abord, la nue-propriété est un terme souvent méconnu dans le monde de l’investissement immobilier, mais qui gagne en popularité en raison de ses avantages financiers et patrimoniaux. En termes simples, la nue-propriété est le démembrement de la propriété d’un bien en deux droits distincts, la nue-propriété et l’usufruit.
Cela signifie que deux parties distinctes ont des droits sur la même chose, mais que chacune a des prérogatives particulières. Il est donc essentiel de bien comprendre les répercussions d’une vente immobilière en novembre lorsque vous envisagez de faire un achat immobilier en démembrement.
Par conséquent, la nue-propriété désigne la conservation d’un bien immobilier sans en avoir la jouissance, ni le droit d’en tirer des revenus locaux ou de l’aliéner. En d’autres termes, le nu-propriétaire conserve la partie « nue » du bien, c’est-à-dire sa valeur intrinsèque, mais ne peut pas en tirer directement profit. Dans les faits, cela revient à la possession des murs.
Ce type d’investissement est particulièrement intéressant pour optimiser l’investissement immobilier, anticiper la transmission de son patrimoine, ou encore à des fins de défiscalisation.
Par ailleurs, il faut savoir que les impôts payés par le nu-propriétaire dépendent souvent de la valeur du bien au moment de l’achat immobilier en démembrement. Mais en général, il s’agit de la taxe foncière (sous certaines conditions), de l’impôt sur les plus-values immobilières et de l’IFI. Et pour éviter les mauvaises surprises, il est essentiel de bien comprendre ces différentes obligations fiscales.
Sachez également que le démembrement est provisoire car après une période de 10 ou 20 ans, l’usufruit prend fin et le nouveau propriétaire devient l’unique propriétaire du bien. Pour mieux comprendre ce sujet, nous allons maintenant entrer dans les détails.
Comment fonctionne le dispositif de la nue-propriété ?
Une grande partie a déjà été démontrée ci-dessus, mais dans la pratique, le terme « nue-propriété » se réfère à la possession d’un bien sans profiter des avantages qu’il procure, tels que la perception des parts des loyers ou l’occupation du logement.
Le droit d’utiliser ou de louer le bien est toutefois réservé par l’usufruitier, qui est généralement une organisation sociale ou un bailleur institutionnel, pour une période prédéterminée, généralement comprise entre 15 et 20 ans.
La séparation des droits entre la nue-propriété et l’usufruit est donc un principe fondamental qui sous-tend le fonctionnement de la nue-propriété. En effet, la valeur du bien nouvellement acquis est déterminée par l’âge de l’usufruitier et la durée de démembrement. Cela permet au nu-propriétaire d’acquérir le bien à un prix bien inférieur à sa valeur globale.
L’autre fonction de cet outil juridique est que, pendant la durée du démembrement, l’usufruitier supporte les frais courants liés au bien, tels que les travaux d’entretien et les impôts fonciers, tandis que le nu-propriétaire est déchargé de ces obligations. Cette séparation des responsabilités permet à l’investisseur en nue-propriété d’alléger ses obligations et de déléguer sa gestion immobilière.
À l’expiration du délai de démembrement, le nu-propriétaire retrouve automatiquement la pleine propriété du bien, ainsi que tous les droits et avantages qui en découlent. En fonction de ses besoins et de ses objectifs, il peut alors décider de le louer, de l’utiliser ou de le revendre.
Investir en nue-propriété : quels sont les avantages ?
Tout d’abord, en choisissant la vente en nue-propriété, le nu-propriétaire peut réduire les impôts payés lors de l’acquisition d’un bien immobilier. De plus, l’investissement en nue-propriété permet de diversifier son portefeuille immobilier. Cela signifie qu’ils peuvent détenir différents types de biens immobiliers dans plusieurs endroits, divisant ainsi les risques.
C’est pourquoi l’investissement en nue-propriété offre aux investisseurs immobiliers un certain nombre d’avantages intéressants. Je vais maintenant vous donner un bref aperçu des principaux avantages.
Une réduction du coût d’acquisition
L’un des principaux avantages de l’investissement en nue-propriété est la réduction significative des coûts d’acquisition. Vous bénéficiez d’une réduction d’environ 40 % sur le coût de l’ensemble du bien en n’achetant que la nue-propriété. Cela représente généralement une part non négligeable du coût total du bien. Sachant que cette décote tient compte du fait que vous êtes exclu de la jouissance des lieux puisqu’elle est laissée à l’usufruitier.
Des économies fiscales
Un autre avantage est que ce choix peut présenter des avantages financiers intéressants. Par exemple, puisqu’il est le nu-propriétaire, l’investisseur peut être exonéré du paiement de l’IFI (l’Impôt sur la Fortune Immobilière), alors que c’est l’usufruitier qui doit s’en acquitter.
Ce n’est qu’un des multiples atouts fiscaux qu’il offre. Mais le second concerne l’optimisation des revenus fonciers. En réalité, vous ne recevez pas de loyer, vous n’avez donc pas de revenus financiers liés à ce bien à déclarer. Toutefois, si vous avez déjà d’autres sources de revenus, les coûts des réparations importantes effectuées sur l’immeuble peuvent être déduits de ces autres sources.
Un rendement potentiel
En d’autres termes, vous n’avez pas de charge à payer. Même si les investisseurs en nue-propriété ne perçoivent aucun loyer pendant le démembrement, ils peuvent néanmoins bénéficier d’une plus-value au moment de la revente. Sachant que l’usufruitier est celui qui utilise le bien ou le met en location pour recevoir les loyers.
Dans ce cas, il est nécessaire de surveiller l’état de l’immeuble et d’effectuer les réparations d’entretien nécessaires. Il prend en charge ces réparations ainsi que les éventuels frais ou taxes liés au bien locatif. Ainsi, si la valeur d’un bien augmente tout au long du mois de démembrement, l’investisseur en nue-propriété bénéficie de cette appréciation au moment de la reprise de l’usufruit.
Plus précisément, à l’issue de la période de démembrement, le bien est remembré et vous en recevez la pleine propriété sans frais supplémentaires.
Une période de démembrement limitée
Ce type d’investissement a une durée prédéterminée, généralement comprise entre 15 et 20 ans. Par conséquent, à la fin de cette période, l’investisseur récupère automatiquement l’usufruit et devient pleinement propriétaire du bien. Pour de nombreux investisseurs, la possibilité de reprise totale sur le bien est rassurante.
Une transmission facilitée
Il s’agit de faciliter la transmission du patrimoine immobilier. En effet, investir en nue-propriété peut faciliter cette transmission. La valeur de la nue-propriété étant inférieure à la valeur de la pleine propriété, l’investisseur peut la transférer à ses héritiers sans qu’elle ne donne lieu à des droits de succession importants.
Le démembrement d’un bien joue donc également un rôle dans la donation d’un bien en nue-propriété. Votre patrimoine est démembré si vous souhaitez planifier votre succession et donner à votre enfant la nue-propriété de votre résidence principale.
Absence de gestion locative
Les investisseurs en nue-propriété ne sont pas chargés de la gestion locative du bien. Cela signifie qu’il est libéré des obligations liées à la recherche de nouveaux locataires, à la gestion des problèmes d’entretien et au recouvrement des loyers. Les investisseurs qui souhaitent éviter les écueils de la gestion immobilière apprécient particulièrement cette tranquillité d’esprit.
En résumé, ces avantages en font une alternative intéressante pour de nombreux investisseurs désireux d’optimiser leur patrimoine immobilier et d’alléger les charges liées à la gestion immobilière. Toutefois, il est essentiel de souligner qu’avant de choisir ce type d’investissement, chaque investisseur doit évaluer soigneusement sa situation financière et ses objectifs d’investissement.
Quels sont les conseils pour sélectionner un bien en nue-propriété ?
Au vu de toutes ces informations, il s’agit déjà d’une stratégie immobilière intéressante, mais pour en maximiser les avantages, il est nécessaire de prendre des décisions judicieuses. Voici donc quelques suggestions pour le choix d’un bien en nue-propriété :
Choisissez l’emplacement avec soin
L’emplacement est un facteur important. Choisissez des zones (villes, quartiers) où la demande est forte et où la valeur de l’objet est susceptible d’augmenter. La qualité de la construction, son état général et la durée d’utilisation sont des éléments clés à prendre en considération.
Vous savez sans doute déjà que les locataires sont très attentifs, sensibles à leur environnement, et qu’il est donc essentiel de disposer d’un bon accès aux transports, aux commodités et aux services.
Étudiez l’opérateur ou le promoteur
Il s’agit d’un élément crucial, car les références et le retour d’expérience des projets précédents peuvent vous aider à déterminer la crédibilité d’un projet. Assurez-vous donc que l’opérateur ou le promoteur immobilier jouit d’une bonne réputation et d’une expérience avérée dans le démembrement de propriété.
Étudiez les conditions du démembrement
Par la suite, vous devez être pleinement conscient des conditions de démembrement de la propriété, y compris la durée de l’usufruit, les frais et les coûts impliqués. Plus la durée de l’usufruit est longue, plus l’investissement est intéressant.
Consultez un professionnel
Selon votre situation, ce conseil peut être votre première ou votre dernière option. Dans tous les cas, il est judicieux de demander l’avis d’un conseiller financier ou d’un spécialiste de l’immobilier pour vous aider dans le processus d’investissement en nue-propriété. En fonction de votre situation financière et de vos objectifs, ils pourront vous aider à prendre des décisions claires.
Conclusion
Investir en nue-propriété s’avère être l’une des stratégies fiscales les plus avantageuses. En effet, cet achat valorise votre patrimoine immobilier tout en diminuant votre impôt sur le revenu grâce au démembrement des droits de propriété.
La cession des droits de l’utilisateur ou la donation entre l’utilisateur et le propriétaire doit donc être soigneusement préparée, en tenant compte des modalités de détermination de la valeur vénale de l’utilisateur, des abattements et des exonérations prévues par le CGI. En fin de compte, cette approche réfléchie de la détention immobilière peut s’avérer un véritable atout pour gérer votre patrimoine tout en respectant les limites des cadres légaux et fiscaux.